L’ état de l’action pour le climat 2022 fournit une évaluation complète de l’écart mondial de l’action climatique dans les systèmes les plus émetteurs du monde, soulignant où les progrès récents réalisés dans la réduction des émissions de GES, l’augmentation de l’élimination du carbone et l’augmentation du financement climatique doivent s’accélérer au cours de la prochaine décennie pour maintenir à portée de main l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement à 1,5°C.

État de l’action pour le climat : évaluer les progrès vers 2030 et 2050

Alors que de nombreux pays, régions, villes, entreprises et institutions ont pris des engagements plus ambitieux pour lutter contre le changement climatique, une accélération significative de l’action est nécessaire cette décennie pour maintenir la limite de température de 1,5 °C à portée de main. L’ état de l’action pour le climat 2022 fournit une évaluation complète de l’écart dans l’action climatique en soulignant où les progrès récents doivent s’accélérer au cours de la prochaine décennie dans les domaines de l’énergie, des bâtiments, de l’industrie, des transports, des forêts et des terres, de l’alimentation et de l’agriculture, de l’élimination technologique du carbone et de la finance.

Le rapport traduit les transformations à l’échelle du système que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat juge nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5 °C en 40 indicateurs de progrès avec les objectifs de 2030 et 2050 , tels que l’élimination progressive du charbon dans la production d’électricité, l’arrêt efficace de la déforestation et bien plus encore. Sur les 40 indicateurs évalués dans le rapport, aucun n’est en voie d’atteindre ses objectifs de 2030.

Des points positifs

Ces dernières années ont vu des points positifs, en particulier parmi les indicateurs qui suivent directement l’adoption de technologies sans carbone. Malgré des progrès globalement à la traîne, le rapport signale des signes encourageants.

La transition vers les véhicules électriques (VE) prend par exemple son envol, les VE représentant près de 9 % des ventes de voitures particulières en 2021, soit un doublement par rapport à l’année précédente

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